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…et ça ne sent pas !
Tout le monde produit entre 0,5 et 1,5L de gaz intestinaux par jour émis en moyenne en 10 à 25 fois. Alors que le bruit ne nous apprend pas grand chose, l’odeur des flatulences peut nous informer sur l’état de santé de l’émetteur.
La composition des pets est d’environ 60% d’azote, 20% d’hydrogène, 9% de CO2 et 7% de méthane. Les composés odorants sont le sulfure d’hydrogène (environ 1%) et des composés phosphatés sous forme de traces.
L’ORIGINE DES GAZ INTESTINAUX
Certains aliments favorisent la production de gaz : les légumineuses, les condiments de la famille des oignons, les légumes riches en fibres insolubles (poireaux, topinambour, salsifis, asperges, salades, les choux, artichaut, les yaourts 0%…), les aliments riches en sucres et en graisses, les aliments « aérés » (meringue, soufflés, mousses, pain de mie, les boissons gazeuses…), les féculents et les aliments riches en protéines comme la viande rouge.
Certaines maladies comme des parasitoses intestinales (giardiase) ou encore l’intestin irritable, la prise de médicaments (antiacides, IPP, médicaments effervescents, antibiotiques…) et le stress.
Les gaz sont également dus à une mastication insuffisante ; lorsque le bol alimentaire contient des aliments peu mâchés, la digestion est plus difficile et un phénomène de fermentation (pour les sucres) ou de putréfaction (pour les protéines et les graisses) se met en place. La fermentation conduit à la production de gaz peu odorants alors que la putréfaction donne des gaz très odorants à la manière de ce qu’il se passe en dehors de l’intestin : quand vous laissez un fruit moisir, l’odeur est faible alors qu’une viande qui pourrit dégage une odeur pestilentielle.
LIEN ENTRE ODEUR ET SANTÉ
Comme nous l’avons déjà dit, les aliments qui provoquent les gaz odorants sont généralement des aliments trop gras, trop sucrés ou encore la viande rouge. Ces aliments favorisent le développement d’une dysbiose : il s’agit d’un déséquilibre de la flore bactérienne intestinale. Des bactéries de putréfaction se multiplient et dégradent le bol alimentaire en gaz malodorants. Il a été montré un lien entre l’augmentation du risque de cancer et la flore bactérienne de putréfaction.
QUE FAIRE ?
Quelques conseils pour limiter la production de gaz et le risque de dysbiose :
- favoriser les aliments riches en fibres,
- limiter la consommation de viande rouge,
- enrichir l’assiette en aromates et épices douces (thym, romarin, cannelle, gingembre, basilic…)
- éviter les aliments ultra-tranformés ou industriels,
- limiter la consommation de féculents,
- se relaxer dès que nécessaire,
- manger lentement et mastiquer suffisamment.
LES MÉDECINES NATURELLES EN SECOURS
Comment soulager les ballonnements ? Grâce aux probiotiques comme Ergyphilus confort qui permettent de rééquilibrer la flore bactérienne et limiter le développement des bactéries de putréfaction. L'excès de ballonnement peut être combattu par le charbon actif, comme dans Triveplex qui vous permet de retrouver un ventre plat. Les aromates et encore plus les huiles essentielles produites à partir d'aromates sont également des puissants alliés pour lutter contre les gaz : l'huile essentielle de basilic exotique (Digestactifs), la menthe poivrée (Oléocaps 3), la coriandre et le fenouil (Coligas fast).
Enfin vous pouvez déguster des infusions pour favoriser une bonne digestion mais toujours à distance des repas (Infusion bio digestion Saint Bénigne).
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